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  • Paname à pas peur

    Vous savez sûrement ce qu’est l’affaire des panama papers, sinon, en gros, disons qu’une masse incroyable de documents dévoilant des comptes offshores (et donc de fraude fiscale) s’est retrouvée sur l’internet. Comme par hasard, un certain nombre de personnalités du showbiz et de la politique internationale devraient s’y trouver. Les banques aussi seraient impliquées. Je parle au conditionnel car l’analyse prend du temps, le volume de données est véritablement énorme et donc les infos tombent au compte-goutte.

    Évidemment ce n’est que la partie immergée de l’iceberg, Panama n’est qu’une goutte dans l’océan des paradis fiscaux, et si ça fait plaisir de voir le petit monde des ultra riches courir en rond les bras en l’air, on se doute bien que ça ne va pas changer grand-chose… Sauf en Islande.

    Encore une fois, ce pays nous donne une bonne leçon. En moins de 48h après la découverte des documents et la preuve de l’implication du premier ministre (malgré des circonstances atténuantes), les gens sont descendus dans la rue, et il a démissionné.

    Bim.

    Normal vous me direz, mais si jamais une de nos chères personnalités politiques bien françaises était révélée par ces documents, combien de temps avant que quelque chose ne se passe ? À mon avis ça tend vers l’infini. 😀 Certains ont été pris la main dans le sac, dans des affaires bien plus douteuses, et ils ont continué à exercer leur fonction. Ils pourraient même se présenter aux prochaines élections présidentielles…

  • Plus faxile

    On se demande souvent pourquoi l’administration utilise encore les fax, et pire, pourquoi ils préfèrent ça aux emails… La réponse est toute simple :

    gouvFAX

  • Poule morte

    (Oui, cet article sort bien trop tard et JE M’EN BALEK)

    Après une belle flopée de films de qualité ultra variables, et de longues années de galère, la 20th Century Fox valide enfin le projet Deadpool. Alors, fallait-il s’attendre à un truc trop sérieux mais sympa, genre X-Men : Days of Future Past, ou bien une daubasse comme Les 4 Fantastiques ?

    Aucun des deux mon capitaine.

    Réalisé par une « petite » équipe dans son coin, avec une certaine liberté, Deadpool apporte un sacré vent de fraîcheur. À moins que ce soit un pet ? Non parce que niveau humour gras, ça se pose là. 😀 Le film dispose d’un ton qui lui est propre : humour, action classe et démente, humour et encore un peu d’humour. On pourrait trouver ça lourdingue, ça ne s’arrête jamais et c’est rarement de très bon goût. Parfois même, ce n’est pas drôle, mais ce qui est marrant c’est que le mec continue, sans relâche, à balancer des vannes. Il n’a aucune limite. Alors il convient de le dire : si t’aimes pas rigoler, ce film n’est pas pour toi. Et ta vie est triste.

    Pour le côté technique : la réalisation est top, les acteurs se donnent à fond, ils se font plaisir et ça se voit. Le rythme et le montage sont excellents, à ce niveau là, c’est assez intelligent. Les raccords à l’univers X-Men sont appréciables même si on sent que ça a été ajouté pour faire plaisir au studio. La bande son n’est pas en reste, ça colle bien à l’ambiance et apporte du punch, du pétillant.

    On pourrait regretter certaines facilités scénaristiques, certaines blagues un peu trop meta (si tu connais pas la référence tu passes complètement à côté)… En même temps, éviter ces poncifs reviendrait à trahir le matériel de base car, lui aussi, il en use et abuse. Faut le reconnaître : on a un film qui colle plutôt pas mal à son héros, à son univers, ce qui n’était pas chose aisée car il est vraiment, mais alors vraiment très particulier. J’espère qu’ils iront encore plus loin dans la suite déjà annoncée. Ce qui est sûr en attendant, c’est que JE VALIDE.

  • C’est réel

    J’ai cru à une blague mais non, c’est bien vrai : après les burgers, la nouvelle mode gastronomique pourrait être… Les céréales. Alors non, pas de salades de boulgour avec du blé d’inde sur son lit d’orge perlée, on parle des céréales pour le petit déj. Les trucs industriels.

    Autant pour les burgers à la mode, c’est cher, mais il y a une certaine qualité dans les ingrédients, recettes, et puis tu paies le cuisto quand même. Là, on te refile un bol pour le prix de deux paquets ?

  • Le mythe homo

    Je vous ai déjà expliqué, avec pas mal de détail, comment fonctionne Miitomo. Après quelques jours d’utilisation en conditions réelles, avec de vrais gens, il est temps de vous dire ce que je pense du résultat final.

    C’est simple, j’adore.

    Bon, faut pas se mentir, ça reste complètement inutile et y a plein de défauts. Par exemple, l’appli est assez lente ; longueur au démarrage, puis à chaque action il y a un petit chargement. C’est donc chiant si on a peu de réseau. Pour ne pas péter un plomb, il ne faut pas utiliser Miitomo comme n’importe quelle appli mobile, il faut oublier nos habitudes du genre « tiens j’ai une notif, je regarde, je quitte, j’y reviens, je réponds, je fais du multi-tâches ». :/ Bêtement, pour profiter de Miitomo, il faut y aller quand on a 5 ou 10 minutes devant soi, le lancer, ne pas le quitter. Comme si c’était un petit jeu vidéo. Une fois qu’on a compris ça, on apprécie.

    Au niveau des possibilités, tout est dit dans mon article précédent. Mais force est de constater que ça fonctionne bien. C’est encore plus débile et décalé que j’imaginais… Faut dire, les copains sont créatifs. 🙂 Entre les poses, les vêtements, on fait des miifotos bien drôles, on s’amuse avec la reconnaissance vocale et sa diction si… Particulière. Souvent on cherche le bon mot ou la réponse qui fait rire, mais parfois on dit un truc sincère, bref, on ne sait jamais sur quoi on va tomber, et ce côté « pochette surprise » rend la chose assez addictive. Après c’est sûr, ça ne va pas plaire à tout le monde et j’imagine que certains vont trouver ça nul à chier. C’est spécial.

    Niveau amélioration, ce serait bien qu’il réduise les petits chargements, qu’ils nous permettent d’utiliser certaines parties de l’appli sans être forcément connecté, qu’ils améliorent l’ergonomie de la partie ajout d’ami/suggestions… Aussi, il manque une version site web, accessible depuis notre navigateur sur PC, pour profiter plus confortablement du truc.

    Voilà, ça pourrait être mieux, mais c’est déjà très rigolo. 🙂 JE VALIDE.

    remouk-miitomo

  • Nosgoth : tu ne joueras point

    Avec des copains on parle de jouer à Nosgoth, le TPS chasseurs contre vampires. Très alléchant sur le papier et en plus c’est un free-to-play, alors je suis vite convaincu ; c’est parti pour une installation de 6 Go !

    Une fois le jeu téléchargé sur Steam, le launcher me force à créer un compte. On peut aussi se connecter avec Facebook et tout, ça facilite les choses… Sauf que derrière il faut lier le compte à Steam, c’est pas clair du tout, les pages s’affichent une fois sur deux, le launcher ne se charge pas toujours en entier… Un peu galère mais voilà c’est fait ! C’est parti !

    Ah non. Écran noir. Je kill le programme, le relance… Pareil. Après plusieurs tentatives et un reboot, je vais dans les fichiers du jeu et change la résolution et deux-trois conneries. C’est bon, ça se lance enfin, j’ai le menu ! Rejoignons les copains !

    Je découvre que c’est un jeu de Psyonix, les développeurs de Rocket League que j’adore, ça veut dire que le multi va être rapide et bien foutu, ça fait plaisir. C’est le même système pour jouer ensemble, mon pote m’invite dans son groupe, j’accepte et… Rien. On n’est pas ensemble, et impossible de réinviter. On doit quitter tous les deux le jeu et recommencer. Ça ne fonctionne pas. On essaie plein de choses, c’est après avoir délié nos comptes puis liés à nouveau avec Steam, que ça passe enfin. YOUPI ON VA JOUER.

    On choisi le mode de jeu, puis ça cherche un serveur, puis ça cherche un serveur, puis ça cherche un serveur, puis ça cherche un serveur, puis ça cherche un serveur… Plus d’une dizaine de minutes… On annule la recherche, on relance… Ah merde on est plus en groupe ! On relance le jeu, on se rejoint, on lance la partie… Au bout de cinq minutes, miracle, un serveur et des gens ! Bon, il manque encore du monde. On attend encore quelques longues minutes, on n’est plus à ça près. On n’y croit plus mais pourtant oui : la partie se lance !

    C’est tout joli, les contrôles répondent bien, ça semble fun, on se fait grave éclater. 😀 C’est normal, on débute. Deuxième manche, pareil. Le serveur propose une autre partie : OK ! Sauf qu’il ne change rien aux équipes, aucun équilibrage, donc forcément, à nouveau on se fait démouler… D’ailleurs quelqu’un de notre team lâche vite l’affaire, donc le massacre se limite à une demi partie (tant mieux :D). On choppe un nouveau serveur, toujours autant d’attente, et malheureusement, toujours autant d’écart de niveau. On est pas censés jouer entre débutants ? Bref, malgré la découverte on se fait tellement défoncer la race qu’on ne s’amuse pas.

    On quitte le jeu, on regarde l’heure : plus d’1h30 entre la fin de l’installation et maintenant. Donc plus d’1h30 pour deux parties et demi. Que de la frustration et c’est même pas à cause du jeu en lui-même… Il a l’air vraiment excellent. J’adore l’ambiance, les graphismes, animations… Tout est super propre. Super feeling, le gameplay est original… Crotte de zut !

    J’ai envie de réessayer mais pas envie de galérer autant pour rien… On est les seuls à avoir autant de problèmes ?

  • Tokyo ?

    Très jolie découverte que ce Tokyo 42, petit jeu indé qui ressemble à un mélange entre Syndicate (pour la vue 3D isométrique) et GTA (pour l’open world), dans une ambiance assez unique : c’est à la fois super classe et extrêmement meûgnon.

    Tokyo 42 est réalisé par Mode 7, les créateurs de Frozen Synapse. Alors on peut s’attendre à un gameplay en apparence simple, mais finalement précis et exigeant. Le développement va encore demander du temps car il s’agit seulement d’une pre-alpha… Très hâte d’en savoir plus !

  • Brise de l’âge

    Voilà un guitariste que je surveille de loin, depuis un bon moment. Je l’ai découvert lors des nombreuses vidéos de démonstration matos (guitare évidemment) qu’il a pu faire pour des sites divers et variés, et il m’a immédiatement tapé dans l’oreille avec son feeling incroyable et sa technique bluffante. Et puis il a l’air sympa (cf. son interview sur La chaîne guitare).

    Malheureusement, sans trouver ça nul du tout, je n’ai pas été emballé par les projets dans lesquels je l’ai vu jouer… Jusqu’à aujourd’hui. 🙂 C’est blues, rock’n’roll, bien cradingue et fou-fou, c’est Brice Delage and his City Slackers :

  • Les petits pois sont d’avril

    PTMDLOL je vous ai bien eu, c’est pas vrai que reblog ferme c’était un poisson d’avril ! TR

  • Le crime sonne épique

    Ah… Guillermo Del Toro… Un réalisateur que j’apprécie mais qui parfois me déçoit. Il est responsable d’un véritable chef d’œuvre (Le labyrinthe de Pan) et je trouve la grosse majorité de ses films vraiment chouettes dans leur genre (L’échine du diable, Pacific Rim, Blade 2, mais aussi L’orphelinat, Mama ou Splice en tant que producteur). Par contre, certains m’ont véritablement ennuyés (Hellboy 1 et 2, Mimic, le reste de son travail de producteur).

    Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec Crimson Peak. Le film commence et tout de suite j’ai été séduit par l’ambiance, le travail incroyable sur les costumes et les décors. C’est simple : tout est beau. Dans les moindres détails, c’est élégant, travaillé, raffiné, et c’est appuyé par une bande son parfaitement adaptée. Les acteurs campent très bien leurs rôles, il n’y a aucune fausse note. Le scénario nous embarque dans un mystère malheureusement très prévisible, avec quand même quelques petites pointes de violence bien gore comme il faut. 🙂

    Au final c’est un bon film, que l’on peut qualifier de plan-plan. Il manque une seconde lecture (comme le proposait le Labyrinthe de Pan), voire un peu d’humour ou de second degré, pour nous impliquer un peu plus dans l’histoire… Après, difficile de reprocher cela au réalisateur car il paraît que c’est très typique du genre dans lequel le film s’inscrit : la gothic romance. Ne rigolez pas, c’est très sérieux, je n’invente rien ! 😀

    Les amateurs trouveront ça parfait, moi il m’a manqué un peu de profondeur et/ou de recul. Ça reste un voyage sympa et prenant que je conseille, parce que c’est beau.