Facebook a bu

J’en avais déjà parlé, le monopole de Facebook me dérange. Pas mal de gens se contentent de ce site au lieu de profiter de toutes les possibilités d’internet, ce que je trouve bien dommage pour des tonnes de raisons. Mais après, tant mieux si chacun y trouve son compte !

Je n’écris pas pour en rajouter une couche. Simplement pour dénoncer un comportement abusif qui n’a quasiment pas été relayé par les médias.

Bref, ce qui devait arriver arriva : Facebook nous prend en otage et abuse de sa position dominante pour nous racketter. Tous autant que nous sommes. Que vous soyez administrateur d’une page (connue ou pas), ou simple utilisateur qui veut donner des nouvelles à sa famille, cela vous concerne.

Le principe est simple : avant, vos publications étaient affichées chez tous vos amis/abonnés. Maintenant, elles n’atteindront qu’un pourcentage de ces gens. Pourcentage dont le montant est décidé selon un algorithme dont ils gardent le secret, et qui dans certains cas n’atteint même pas les 50%. Vous avez bien lu. L’information est filtrée au bon vouloir de Facebook au lieu d’être diffusée directement aux personnes concernées.

Si vous voulez augmenter ce pourcentage et donc toucher plus de monde, il faut payer. Les tarifs sont plutôt élevés compte tenu du service rendu, et sans obligation de résultat de leur part évidemment. Je vous le montre en image avec une publication de la page Dans Ton Chat :

C’est tout simplement scandaleux, abusif et le pire c’est que c’est déjà mis en pratique.

L’air de rien.

Que faire ? Sans aller jusqu’à abandonner Facebook (qui a ses avantages) du jour au lendemain, vous pouvez commencer à vous en détacher. Si vous publiez souvent du contenu, créez un blog et faites le là-bas. N’utilisez Facebook que pour relayer. Si c’est pour donner des nouvelles à un cercle privé, utilisez les emails, ou encore un blog à accès restreint. Les solutions (gratuites ou pas) sont nombreuses, et vous resterez maître de votre contenu.

Pour le reste, allez directement sur vos sites préférés (surtout qu’ils sont majoritairement financés par la publicité : vous contribuerez à leur survie). Créez des favoris pour vous y rendre rapidement. Apprenez à vous servir des flux RSS pour être tenu au courant des mises à jour. Ou bien abonnez-vous aux newsletters. Rien de sorcier, mais vous ne raterez plus rien.

« Facebook est gratuit aujourd’hui et le sera toujours »

Mais bien sûr !