Deezer, l’heure du crime

Je n’aurais pas donné cher de Deezer lors de son lancement : qualité d’écoute médiocre, interface pourrie et problèmes de droits à l’horizon. Sauf qu’ils ont réussi à virer tous ces problèmes avec le temps (et un accord avec les majors du disque). Ce qui nous donne un site où l’on peut écouter pleins de titres en bonne qualité, dans une interface plutôt sympa. Et ça c’est cool.

Mais le gros point fort de Deezer, c’est l’utilisation qui en est faite. Déjà, c’est un moyen centralisé d’écouter une chanson qui nous passe par la tête ou de découvrir des artistes dont on nous a parlé. Et surtout, c’est la fin des soirées où chacun ramène ses CD, essaye de faire passer sa chanson préférée avec 1 minute de blanc entre chaque morceaux, le temps de changer de disque et sélectionner la chanson. Pareil, personne n’est bloqué derrière les platines, à devoir gérer la playlist et les demandes des gens – qui veulent toujours un truc qu’on n’a pas en CD ou sur son iPod.

Là, n’importe qui passe devant le PC, fait sa petite recherche, ajoute la chanson à la playlist et retourne danser/boire/chanter/discuter. Il faut juste un PC ayant accès à internet, et comme ça, sans prévenir, sortant de nulle part, t’as la chenille qui redémarre… C’est génial.