J’y crois encore

La première date annoncée fut septembre 98, mais moi-même je n’y croyais pas. Je savais qu’il y aurait une petite année de retard, si ce n’est plus. J’étais loin de me douter. Lors de l’E3 1998, un trailer rassure sur l’avancée du projet : ça a l’air vraiment bien. Même aujourd’hui, si l’on omet les graphismes et les animations dépassés, on a envie de prendre les commandes et de dégommer de l’alien. J’étais loin de me douter.

Quelques mois plus tard, coup de théatre : les développeurs, jugeant la partie graphique (basée sur le moteur de Quake 2) déjà dépassée, décident de migrer le jeu sous l’Unreal Engine, l’avantage étant l’évolutivité de celui-ci. Le retard est estimée à une année. J’étais loin de me douter.

E3 2001, un nouveau trailer, une nouvelle tuerie en perspective (qui ne sortira jamais). Entre temps, les reports se sont accumulés et la date de sortie est devenue « When it’s done ». C’est pour bientôt, me disais-je. J’étais loin de me douter.

Mais depuis quelques mois, des nouvelles sont données. Par-ci, par-là, de plus en plus. Rien de concret, mais c’est suffisant pour maintenir la flamme. Je ne crois ni à la paix dans le monde, ni à l’égalité, ni même à la justice, en Dieu ou en Jésus. Le seul messie que j’attend, c’est Duke.

Duke Nukem Forever.