Passe-temps

Mercredi 3 mai. Mon premier réveil n’a pas sonné, c’est la radio qui m’arrache des bras de Morphée. Je suis en retard. Je me lève en toute hâte et me dépêche, mais je ne trouve plus mes clefs. Le retard s’accumule. Je suis sorti, j’arrive presque au tramway lorsqu’une sensation de légèreté m’envahit : j’ai oublié mon PC. Retour rapide à l’appart’… Retard. Je fais du mieux que je peux, mais je rate le tramway de justesse, idem pour le métro… Retard, retard. J’arrive chez le client avec, il me semblait alors, 45 minutes de décalage. Je m’excuse pour mon arrivée tardive, on me sourit… Bon. Je m’installe et regarde l’heure : j’ai une demi-heure d’avance. Incompréhension. Stupeur. Joie.

Les trous de l’espace-temps, c’est bien. Mais ça fait un peu peur.