Grève de la moustache

Parce que j’en avais marre de faire ça toutes les semaines, je m’étais dit que je ne me raserais plus du tout, aussi opulente devienne ma pilosité. Or, la gêne occasionée à cause du frottement de cette barbe (très fournie, ne riez pas) sur mon écharpe m’a poussé à utiliser de nouveau mon rasoir. Et là, dans un éclair de lucidité comme l’a eu Archimède dans sa baignoire ou encore Newton sous son arbre, je me suis dit :

« Pour la peine, je garde la moustache. »